Les coups de télélphone de mon père ont cessé aussi subitement qu'ils avaient commencé : Liliane a du se fatiguer de le lui rappeler, ce que je comprends. C'est lui seul qui doit se souvenir.
Je repense à la complexité de ces relations et encore une fois m'interroge sur ce que font les autres. Je n'ai rien à dire à mon père, triste mais vrai, et pas particulièrement envie de me forcer : ce que je fais cependant, par acquis de conscience depuis 18 mois maintenant : j'appelle à peu près tous les deux mois.
Un ami proche semble trouver cela tout à fait normal : on s'éloigne de ses aprents, "c'est normal, dit-il, c'est des vieux", mais il ne dit pas cela irrespectueusement, il va lui même voir son vieux papa avec dévouement et indifférence. Indífférencen de ce que celui-ci lui dit : il va la voir par principe, c'est tout.
J'ai trouvé ça aussi dans le dernier Huoellebecq. Mais c'est très Houellebecq aussi de ne rien exprimer.
Quoiqu'il en soit, n'y a-t-til pas de l'infantilisme et de l'égoïsme à vouloir à tout prix être compris ? C'est ce qui m'apparait. Pourtant, pas facile de renoncer à ça.
pas facile de cesser d'être une enfant. Malgré le mépris que je ressens pour les adultes geignards, j'en suis une.
samedi 15 janvier 2011
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